Satora, maîtresse du désir.

Satora, fille du Olath, est né dans une société en mouvement.

De sa jeunesse, elle a été imprégnée dans le milieu sordide des complots, meurtre, déshonneur... Il n'est donc pas étonnant de voir comment elle est devenue.

Pour son père, qui a l'époque avait de hautes responsabilités publiques, elle est devenue une ombre parmi les autres.

Pour son enseignement, L'Olath a convoqué un ancien dieu du Chaos nommé Mishrann.





-Maître, ma première mission m'est désagréable. Pourquoi tuer ces femmes et enfants pour le simple fait de m'évaluer ? Questionna Satora

-Tu dois prendre en compte que la vie n'a aucune valeur si elle n'est pas sacrifiable pour une cause plus importante. Si je juge nécessaire de tuer femmes et enfants pour t'évaluer, tu exécutes ! Et maintenant, va avant que je ne m'en charge moi même.

Satora, victime de ses réticences, s'en alla pleine de question. Elle était habituée a tuer des hommes influent, mais des femmes et des enfants innocents...
Arrivé devant la maison plongée dans l'obscurité, elle resta devant la fenêtre pendant un long moment. Son regard se posa sur les deux fillettes endormies dans le même lit, au coin de la pièce. A ce moment, elle analysa la situation comme un problème mathématique et non comme un dilemme philosophique.
Dégainant ses armes, elle crocheta la fenêtre avec délicatesse. Un pas dans la pièce, puis l'autre jusqu'aux deux filles rousses. Sans remords, les dagues s’enfoncèrent dans le corps mou pour ne faire qu'un avec cet assemblage de chair et d'os. Aiguisé à la perfection, elle trancha de long en large, laissant béante la plaie d'ou les vicaires débordaient pour tomber sur le plancher dans un bruit sourd.
Un crissement à l'étage, les parents se réveillaient donc ? Pas le temps de réfléchir, il faut terminer.
Silencieuse comme un souffle de vent, ses pas l'amènent à l'étage, nez à nez avec un homme de haute stature, grisonnant et maigre comme un clou. Son dernier regard était fixé sur la dague fixée dans sa gorge dans une fontaine de sang.
La femme derrière lui laissa échappé un cri strident d'horreur avant de prendre la fuite en direction de la fenêtre. Mais Satora avait déjà sorti son arbalète et un carreaux traversa la poitrine de l'être qui sentait s'échappé sa vie langoureusement. L'assassine lui arracha des cris de tourments quand elle marcha sur la pointe de flèche.

-Mission accomplie, je suis prête.

Pas très commode cette Satora.Un être sans pitié avec ses dagues et son arbalète.
Mais dis moi tu as inventé tous ces personnages :l'Olath , Mishrann?

Franchement , j'adore ton style.

Du sang, de la mort... J'aime !

Continue comme sa, c'est excélent